Zimbabwe : la lutte contre le travail des enfants dans l’industrie du Tabac
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Au moment où la saison de la vente aux enchères de la feuille de nicotine a débuté à la fin du mois de mars, la nation a entamé la lutte contre la déforestation et contre le travail des enfants dans l’industrie du tabac. En effet, cette nouvelle lutte s’impose en raison de l’exigence exercée par les clients internationaux afin que le pays fourni de produit de manière à ne pas détruire l’environnement et à exclure le travail des enfants dans le secteur.
En 2018, un bilan de Humain Rights Watch a circulé la contestation en évoquant que les enfants des fermes de tabac Zimbabwéennes « travaillant dans des conditions dangereuses, effectuant des tâches qui menacent leur santé et leur sécurité ou interfèrent avec leur éducation. »
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Par ailleurs, si la loi zimbabwéenne définit l’âge minimum de recrutement à 16 ans tout en excluant les enfants de moins de 18 ans « d’effectuer des travaux dangereux », elle n’interdit pas notamment aux enfants de manier le tabac. Néanmoins, à y voir claire, cela bénéficie aux familles d’agriculteur qui font profit sur le travail des enfants durant des générations. Une situation qui s’intègre dans le cadre de leur éducation normale afin d’apporter une aide financière aux dépenses familiales.
L’expansion de la déforestation
A propos de la déforestation, elle s’associe aux activités de nouveaux producteurs de tabac qui n’ont pas les moyens de se permettre d’acheter de l’électricité ou le charbon nécessaires pour effectuer le séchage des feuilles de tabac. Ainsi, ils n’ont pas d’autres moyens que d’abattre les arbres voisins. Alors que cette pratique a provoqué une destruction des forêts du Zimbabwe de 15 à 20 % par an ces dernières années.
A cet effet, le pays a procédé au lancement d’une « campagne éclair de reboisement », durant laquelle les agriculteurs ont obtenu des plants d’arbres pour réaliser des terrains boisés au sein de leurs régions.
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