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Zimbabwe : le milieu scolaire face aux grossesses des jeunes filles en période de Covid-19

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C’est dans une petite localité rurale située à peu près 80 kilomètres, au nord-est de la capitale de Harare, au Zimbabwe appelée Murehwa que la jeune élève Virginia est tombé enceinte. Alors qu’elle n’avait que 12 ans, ce qui constitue un vrai délit dans ce pays d’Afrique australe. Une nation qui ne cesse de se forcer à sanctionner sévèrement tous les acteurs de violences sexuelles sur mineures. Cependant, dans la situation de Virginia, l’affaire n’a pas eu de suite auprès des autorités zimbabwéennes.
C’est dans une petite localité rurale située à peu près 80 kilomètres, au nord-est de la capitale de Harare, au Zimbabwe appelée Murehwa que la jeune élève Virginia est tombé enceinte.
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L’avenir de bon nombre de jeunes filles handicapé

Dans le rapport du gouvernement zimbabwéen, 5 000 écoliers n’atteignant pas l’âge de 18 ans sont tombés enceintes seulement dans l’intervalle du mois de janvier et début février. Un taux si élevé à cause  du confinement obligatoire effectué pendant la pandémie du Covid-19. De même, cette faille scolaire a pour origine du refus de la part de ses jeunes filles de se voir stigmatiser.

La jeune victime, s’explique : « J’ai 13 ans et je suis tombé enceinte à 12 ans. J’étais encore à l’école en janvier 2021 quand j’ai réalisé que j’étais enceinte. J’ai alors arrêté d’aller à l’école en mars. » Depuis qu’elle a eu sa grossesse, Virginia n’a plus remis les pieds à l’école. Elle ne cesse de réviser ces cours afin de ne pas oublier les notions.

La bonne foi des femmes zimbabwéennes

Face à ce fléau déplorable, plusieurs femmes ont initié des groupes d’ateliers de formation. Ces derniers sont des centres ouverts dans le but de pouvoir maintenir le lien entre la jeune enceinte et l’école. Grave Mavhezha, membre de Médecin sans frontière, déclare : « Cette formation aux compétences de vie permet à ces filles de s’émanciper, car elles cherchent maintenant à renforcer leur capacité afin d’avoir, d’obtenir un peu d’argent, après quoi elles vont peut-être ouvrir des salons de pédicure et de manucure ou vendre le savon liquide qu’elles ont appris ici. »

Le retour du sourire des jeunes filles écolières « mère »

Par ailleurs, les autorités ont pris la décision d’accorder aux jeunes filles victimes, de pouvoir retrouver le chemin de l’école après leur grossesse. Une mesure qui a permis à d’énormes jeunes filles comme Virginia de retrouver les bancs de l’école. Pour certaines d’entre elle, le choix n’a pas été facile, où elles ont choisi d’embrasser d’autre secteur d’activité.  

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