Ghana : colère de la population face à une inflation de 37 % et proclamation de la démission du président

 Lors des manifestations pacifiques, de nombreuses pancartes laissent lire : « Les politiciens mangent, les Ghanéens souffrent » et « Démissionnez ou soyez destitués ». Le président, accusé de népotisme, clientélisme et de corruption, est dans l’œil du cataclysme.

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Anita Asamoah, infirmière, donne son opinion sur la situation : « Il y a un conflit d’intérêt en raison de la collusion entre président et son cousin. Lorsqu’ils demandent des prêts, 9 % de l’argent va à sa propre banque privée, ce n’est pas une bonne chose. Nous voulons simplement qu’ils se retirent. Ce n’est pas une question de combat ou nous voulons juste être dans la rue à fulminer pour rien. Il devrait simplement se retirer pour que la paix revienne et laisser quelqu’un d’autre gouverner ».

Système économique berné

Education paralysée et le prix des produits de base a grimpé en flèche et les ingrédients des cocktails explosifs semblaient uniformes. Le Fonds monétaire international devrait fournir 3 milliards de dollars, ce qui soulève des inquiétudes quant aux traitements d’austérité. Les gens étaient outrés.

Carlos Adams, étudiant, souligne : « Notre système éducatif a été mis à terre. Notre économie est dans un fossé. Vous ne pouvez pas acheter un galon d’essence. On ne peut pas acheter un sac de maïs, manger trois repas complets, c’est un problème maintenant. Les plus forts survivent, et ce n’est pas pour cela que nous avons voté pour lui. »

Le gouvernement subit une pression croissante dix jours après que les législateurs du parti au pouvoir aient appelé au limogeage du ministre des Finances.

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