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Burkina Faso : violence dans l’Institut française de Ouagadougou, des pertes matérielles considérables

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A peu près 2 semaines suite aux violences dont a été victime l'Institut français de Ouagadougou, il est temps de faire le bilan des dégâts enregistrés. Ils sont assez impressionnants.
A peu près 2 semaines suite aux violences dont a été victime l'Institut français de Ouagadougou,
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Vitres brisées, portes brisées, murs calcinés, tel est le visage de l’Institut français de Ouagadougou, où des manifestants ont accusé le 1er octobre la France de protéger le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, sous une menace d’un coup d’État.

Le directeur général de l’Institut Français, Thierry Bambara détail sur ces lignes : « Il manque beaucoup de choses parce que j’ai vu, par exemple, des appareils qui ont été brûlés. Dehors, vous pouvez voir, il y a des consoles, il y a tout. Ils ont pris, ils ont enlevé, ils ont brûlé, il y a des instruments qu’ils ont brûlés. Par exemple, l’artiste « Papa » avait ses instruments là parce qu’il devait faire son concert le vendredi, tout a été brûlé ».

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La bibliothèque de l’institut n’a pas manqué l’événement de la manifestation. Entre autres, étagères renversées et livres éparpillés sont l’empreinte de cette sombre journée.

A peu près 2 semaines suite aux violences dont a été victime l'Institut français de Ouagadougou,

Les projets de festival suspendus

Kantala, un artiste burkinabé, déploie cet état de choses et déclare : « C’est une grande perte pour nous, artistes burkinabés avec l’Institut français de Bobo et de Ouagadougou. Parce que tous nos projets qui étaient prévus, qui devaient se dérouler à l’Institut français, vous voyez que ça ne sera plus possible pour le moment. Parce qu’avec tous les dégâts qui ont été faits ici, il va falloir du temps pour que tout soit mis en place pour qu’on puisse continuer. Donc ça nous fait reculer un peu. »

La perte d’emploi

Le saccage du site culturel a menacé le festival des artistes prévu en décembre. Les emplois de nombreux Burkinabés sont également menacés.

Face au désastre, le Burkina est le perdant majoré dans cette situation, car «  il y a plus de burkinabé qui travaillent à l’Institut Français que d’Européens. Donc pour moi, c’est pour le Burkina… C’est pour le Burkina, donc ne confondons pas la politique et la culture ».

Entre les deux zones, les manifestants ont fait un pas. La date de reprise de l’événement dans ce lieu culturel n’est pas encore connue.

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