Éthiopie : espoir d’une paix pérenne au Tigré
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Le conflit sanglant est né le 4 novembre 2020, quand Abiy Ahmed a arrêté les chefs de l’exécutif du Tigré qui contestaient son autorité. Pour les Éthiopiens, cette trêve est un soulagement et peut-être l’espoir d’une paix pérenne.
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Le banquier Degsew Assefa garde espoir que les Éthiopiens seront régulièrement tenus au courant sur l’avancée du processus de paix, et déclare : « La paix est préférable à la guerre. Il faut de la transparence sur tous les aspects à prendre en considération, et le public doit être informé. La trêve doit être mise en œuvre avec soin pour éviter de replonger dans la guerre. Autrement, la seule option possible est la paix ».
Le banquier Selam Worku s’inquiète de l’impact de la guerre sur l’économie du pays et il affirme : « C’est réconfortant de retrouver une vie paisible comme avant. Même notre économie a été affectée par la guerre. » D’après Hussien Yimer, commerçant, il évoque son point de vue : « Il est évident que la guerre doit s’arrêter. Pas seulement à cause des problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais aussi à cause des problèmes qui vont advenir ».
L’impact de la guerre
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU condamne la situation au Tigré, presque coupé du monde, déclarant : « l’obstruction à l’accès à la nourriture, aux médicaments, et à des services de base ».
La guerre a créé une catastrophe humanitaire, déplaçant plus de 2 millions de citoyens éthiopiens et plongeant des centaines de milliers d’autres dans des conditions de quasi-famine.
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