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Guinée-Bissau : la signature d’un traité avec l’ONU sur l’environnement et les droits de l’homme

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La Guinée-Bissau est aujourd’hui le premier pays non-européen qui a adhéré à un accord international sur les responsabilités gouvernementales en matière de droits de l'homme et d'environnement, annoncé mardi les Nations unies.
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La préservation des droits de l’homme

La nation procédée à la signature du 4 avril à la Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, devenant ainsi son 47 e signataire, selon les Nations unies.

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Ce texte, aussi connu sous le nom de Convention d’Aarhus comme indiqué sur la plateforme « protège le droit de toute personne de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être, offre aux citoyens le droit de participer au processus décisionnel en matière d’environnement et reconnaît que nous avons une obligation envers les générations futures. »

La Convention et son protocole sur les registres des rejets et transferts de polluants sont : « Les seuls instruments mondiaux juridiquement contraignants en matière de démocratie environnementale. »

La vision de la Guinée-Bissau

La Guinée-Bissau, une nation lusophone d’Afrique de l’Ouest d’à peu près 2 millions d’habitants, est le premier pays « en dehors de la région paneuropéenne » à le faire, a déclaré Olga Algayerova, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU).

Viriato Luis Soares Cassama, le ministre de l’Environnement explique « La Guinée-Bissau espère tirer avantage des instruments de la Convention pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir sa biodiversité… en permettant au public de participer au processus décisionnel et d’avoir accès à la justice lorsque ses droits à l’environnement sont violés. »

D’après la CEE-ONU, « Cet Etat de l’Afrique de l’Ouest est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques. »

Elle est menacée par les inondations et la salinisation accrue des zones côtières, qui affectent l’agriculture et peuvent entraîner des effets néfastes tels que des pénuries d’eau potable. Par ailleurs, les activités minières et de construction ravagent aussi les régions protégées du pays.

En janvier, la police avait riposté à des activités de protestation contre les projets de destruction d’un parc au cœur de la ville capital Bissau. Une lutte dans le cadre d’un projet de construction.  En 2021, la Guinée-Bissau a fait son adhésion au sein de la Convention des Nations unies sur l’eau, devenant ainsi le quatrième pays de l’Afrique à faire ce pas.

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