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L’éducation scolaire en crise au Sahel central, 11 000 écoles fermées

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Six ONG de protection de l'enfance et l'UNICEF tirent la sonnette d'alarme à l'occasion de la Journée internationale de protection de l'éducation contre les attaques.
Six ONG de protection de l'enfance et l'UNICEF tirent la sonnette d'alarme à l'occasion de la Journée internationale de protection de l'éducation contre les attaques.
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Au total, 11 100 écoles ont été fermées dans le centre du Sahel et le bassin du lac Tchad. Pour cause : conflit ou menaces contre les enseignants et les élèves. Ils rendent les missions éducatives impossibles, d’après l’UNICEF et les ONG de protection de l’enfance. En conséquence, des centaines de milliers d’enfants ne pourront pas aller à l’école cette année.

Les 7 organisations ont donc fait appel au gouvernement du Sahel, à la CEDEAO et à l’Union africaine (UA). Ils les ont exhortés à prendre des mesures concrètes, telles que l’adoption d’une déclaration excluant l’utilisation militaire des écoles ou la mise en œuvre de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles.

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« Prévention et réponse »

Le conseiller régional, Emmanuel Dori, fait un plaidoyer humanitaire pour Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale : « La déclaration sur la sécurité dans les écoles, c’est une déclaration politique, non juridiquement contraignante, mais qui est endossée par la presque totalité des pays du Sahel ».

De même, il ajoute : « Et donc, aujourd’hui, là où on attend le plus avec beaucoup d’impatience, c’est la mise en œuvre de cette déclaration qui en principe devrait permettre de prendre des dispositions pour prévenir et pour répondre aux différentes attaques contre l’éducation et faire en sorte que les enfants puissent poursuivent leur éducation tranquillement ».

Par ailleurs, il adresse un message fort : « Nous saisissons cette opportunité pour cette journée de 9 septembre pour dire : investir dans l’éducation pendant les situations d’urgence aide à briser le cycle des conflits et à instaurer une paix à long terme. Nous appelons la communauté internationale, mais aussi l’Union africaine et la CEDEAO à mettre les moyens de réinvestir beaucoup sur l’accès à des possibilités d’éducation alternatives pour les enfants dont les écoles sont fermées ».

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