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Niger : Autorisation donnée au Burkina Faso et au Mali d’intervenir « en cas d’agression »

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Niamey, la capitale du Niger, est « relativement calme » un mois après que des soldats renégats ont renversé le président démocratiquement élu du pays lors d'un coup d'État. Malgré le calme, le journaliste Sam Mednick a déclaré que « sous la surface, les tensions montent ».
Niger : Autorisation donnée au Burkina Faso et au Mali d’intervenir « en cas d'agression »

Niger : Autorisation donnée au Burkina Faso et au Mali d’intervenir « en cas d'agression »

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M. Mednich explique, « Le bloc régional d’Afrique de l’Ouest connu sous le nom de CEDEAO a lancé un ultimatum aux nouveaux dirigeants militaires, leur demandant de rétablir et de libérer le président Mohamed Bazoum, qui est assigné à résidence depuis un mois avec sa femme et son fils, ou de faire face à la menace potentielle d’une force militaire. »

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En réponse à cette menace, les dirigeants de la junte nigérienne ont autorisé les troupes du Mali et du Burkina Faso voisins à intervenir si nécessaire.

La CEDEAO sans pitié

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali, Olivia Ruamba et Abdoulaye Diop, se sont rendus jeudi à Niamey et ont été accueillis par le nouvel homme fort du Niger, le général Abdullahamane Tiani, interviewé.

D’après le communiqué publié par Oumarou Ibrahim Sidi, le secrétaire général adjoint des ministres des Affaires étrangères nigérien explique « ils ont salué la signature d’ordonnances autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali d’intervenir en territoire nigérien en cas d’agression » au cours de la visité.

La CEDEAO a aussi rejeté la proposition de la junte militaire nigérienne d’une transition de trois ans vers un régime démocratique.

La lutte sans fin du terrorisme

Le groupe a identifié le Niger comme une ligne rouge contre d’autres coups d’État, et le groupe en a vu plusieurs dans la région, dont deux au Mali et au Burkina Faso depuis 2020.

Le Niger, considéré comme l’une des dernières démocraties du Sahel subsaharien, pourrait être rejoint par les pays occidentaux pour repousser une insurrection djihadiste croissante liée à Al-Qaïda et au groupe État islamique. La France, d’autres pays européens et les États-Unis ont dépensé des centaines de millions de dollars en équipement, en formation et, dans le cas de la France, en opérations conjointes.

Ces opérations militaires ont été suspendues depuis le coup d’État, laissant aux deux parties le soin de décider de la manière de procéder.

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