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ONU : message d’alerte ! Il n’y a pas de temps pour oublier le Soudan du Sud

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La guerre au Soudan a montré « la rapidité avec laquelle les avancées durement gagnées vers la paix peuvent s'effacer », mais elle ne doit pas faire oublier les risques auxquels est confronté le Soudan du Sud, le message envoyé de l'ONU dans le pays.
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L’histoire du Soudan du Sud

A la suite de l’indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud a été plongé dans une guerre civile qui a tué près de 400 000 personnes et déplacé des millions de personnes entre 2013 et 2018. L’accord de paix signé en 2018 énonce les principes du partage du pouvoir entre les rivaux Salva Kiir et Riek Machar dans le gouvernement d’union nationale.

Mais les tensions demeurent, les troupes locales violentes continuant de faire couler le sang dans le plus jeune pays du monde.

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Par ailleurs, les faits montrent que les combats chez son voisin il y a de cela deux mois ont « des conséquences » sur « de nombreux fronts », sur le plan économique et sécuritaire, a mentionné devant le Conseil de sécurité Nicholas Haysom, le patron de la mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss).

Pour cela, il souligne « Depuis mi-avril, plus de 117 000 femmes, enfants et hommes ont traversé la frontière du Soudan vers le Soudan du Sud, dont 93% sont des réfugiés sud-soudanais revenant dans leur pays. Les capacités du gouvernement et des humanitaires sont sous pression, avec des ressources locales limitées et un goulot d’étranglement dans les villes frontalières. »

De même, « Les impacts économiques du conflit assombrissent une situation déjà fragile, évoquant l’interruption d’importations du Soudan ».

Le Soudan du Sud délaissé

Il rappelle que la procédure de paix au Soudan du Sud ne serait estimée en termes de prix dans l’implication du président Kiir dans les actions de paix chez son voisin. Pour ce faire, il déclare que « Sur le plan politique, le conflit au Soudan réduit l’ampleur de l’attention – tant nationale qu’internationale – indispensable sur le Soudan du Sud en cette période critique de la transition ».

Rajoute ensuite « Ce n’est pas le moment de quitter des yeux le Soudan du Sud. Ce que nous avons appris du Soudan est la rapidité avec laquelle les avancées durement gagnées vers la paix peuvent s’effacer a-t-il prévenu, évoquant les risques d’exacerbation d’éléments déclencheurs et moteurs de conflits ».

L’émissaire de l’ONU, décrit alors dans un contexte de « compétition pour des ressources limitées dans les zones des nouveaux déplacements. Une escalade des tensions entre les communautés, souvent avec une connotation ethnique, dans un environnement marqué par les difficultés économiques, des tensions communautaires préexistantes et la présence d’armes ».

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