Présidentielle nigériane : coups de feu tirés au sein d’un bureau de vote à Lagos
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Les Nigérians éliront leur président ce week-end. La campagne présidentielle a été marquée par des attaques contre des candidats locaux, des militants, des postes de police et des bureaux de la Commission électorale. Par conséquent, les tensions entourant cette élection sont déjà évidentes. Certains électeurs faisaient la queue depuis cinq heures au moment de l’incident.
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Un homme déclare : « Nous étions sur le point de voter quand nous les avons vus, ils sont sortis d’une voiture et ont tiré en l’air. Nous avons tous commencé à courir puis un groupe de personnes est tombé, moi, j’y compris. Il y a eu une sorte de bousculade et c’est là que j’ai été blessé ».
Un autre citoyen raconte : « Est-ce que vous voyez ce qui se passe ? Ils veulent s’assurer qu’ils vont empêcher les gens de voter. C’est injuste, c’est de la folie, ce n’est pas civilisé. C’est ce qu’on appelle de la criminalité et de la corruption de premier ordre. Lorsque vous privez une grande majorité de personnes de leur droit de vote, ce n’est pas bon. Cela ne devrait être accepté dans aucune société dite civilisée ».
La déception de la population
Après le choc et l’horreur, la déception se lisait sur les visages de ne pas pouvoir s’exprimer lors des urnes dans cette élection cruciale pour le Nigeria.
Un homme s’exprime sur le sujet : « Pour être honnête, ça me fait vraiment mal, je suis tellement déçu. Aucun d’entre nous n’avait la moindre idée que quelque chose comme cela allait se produire. Et maintenant, nous ne pouvons même plus voter ».
Plus de 87 millions d’électeurs ont été appelés à voter dans 176 000 bureaux de vote à travers le pays. D’après les observateurs, autres que les incidents comme ceci, bien que tout est isolé. Le scrutin s’est déroulé entièrement dans le calme.
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