États-Unis : l’art séminole traditionnel renaît en Floride
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La conservation des valeurs endogènes
Le musée Ah-Tah-Thi-Ki sur la réserve indienne de Big Cypress accueille une nouvelle exposition célébrant leur artisanat traditionnel.
L’événement a connu la présence de l’artiste Wilson Bowers : « Je m’inspire de ma communauté. Vous avez des fabricants de poupées, des vanniers, des batteurs, il y a beaucoup de couturières. Ici, on exprime ses talents en s’inspirant des uns et des autres et moi, je m’exprime à ma façon par la peinture ».
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L’exposition, « Art of Seminole Crafts », présente plusieurs objets, notamment des bijoux, des poupées, des vêtements et des paniers. Ayant grandi dans la communauté Seminole de Big Cypress, Wilson Bowers a résisté à l’étiquette d’artiste autochtone.
A cet effet, il souligne : « Je déteste le terme d’artiste indigène ou d’œuvre d’art indigène, je suis juste moi, je suis juste un artiste. Je ne sais pas… Par exemple, quand je produis ce genre d’objet, beaucoup l’apprécient. Mais ailleurs, c’est considéré comme de l’art autochtone, mais pour moi, c’est juste de l’art, je ne sais pas, c’est juste moi souligne-t-il ».
La découverte de la tradition
Les visiteurs peuvent explorer divers aspects de la vie traditionnelle séminole à travers des expositions permanentes. Par la suite, le directeur du centre culturel a raconté l’histoire des Séminoles autour d’un feu traditionnel.
M. Ah-Tah-Thi-Ki Seminole Indian Museum, le Directeur de Gordon Wareham renchérir : « L’art séminole est pour nous une façon de nous exprimer et de dire à tout le monde que nous sommes ici, nous sommes toujours présents, nous sommes toujours prospères. Mais nous avons un pied dans notre passé. Nous avons un pied dans le présent. Et puis nous sommes toujours tournés vers l’avenir pour la prochaine étape ».
Pour maintenir cet art traditionnel vivant, les Florida Seminoles ont l’intention d’augmenter ces expositions et de faire découvrir leur génie artistique à leurs contemporains.
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