Kenya : la chute de la mortalité infantile grâce au vaccin antipaludique
2 min read![](https://www.bantutoday.com/wp-content/uploads/2022/02/15-1024x576.jpg)
Des milliers d’enfants à l’abri
Pour Elsa Swerua, infirmière Kényane, elle affirme : « Depuis que vous avons commencé à administrer le vaccin contre le paludisme en 2019, en septembre, nous avons constaté une réduction des cas de paludisme, et même les enfants qui en sont atteints, ne développent pas de forme grave, et le nombre de décès dus au paludisme à également diminué. »
Par ce vaccin antipaludique, des milliers de famille comme celle de Lucky Akinnyi qui ont accepté pour le vaccin témoignent de ces avantages. C’est ce qu’explique cette mère de trois enfants : « L’argent que nous utilisions pour emmener les enfants à l’hôpital sert maintenant à leur acheter de la nourriture. Il est aussi utilisé pour l’achat de leur lait. Les enfants sont maintenant heureux et nous sommes tous heureux ici à la maison. »
Un vaccin certifié contre le paludisme
Les spécialistes kényanes de la pathologie approuvent ce grand changement survenu. A travers le programme-pilote débuté en 2019 dans le pays, l’admission du vaccin pourrait ‘’ diminuer l’apparition du paludisme chez les adolescents des zones à risques de près 40 %. ‘’
Pour le docteur Simon Kariuki, responsable du paludisme au centre de recherche sur la santé de kisumu, au kenya, il annonce à cet effet : « Si vous réduisez de 40 %, vous pouvez voir l’impact que cela aura. Tout d’abord dans les familles, elles n’auront pas à dépenser de l’argent pour se rendre dans les établissements de santé, elles n’auront pas à dépenser de l’argent pour acheter des médicaments, elles n’auront pas à dépenser de l’argent pour assister aux funérailles et faire face aux décès malheureusement et aussi sur les systèmes de soins de santé, le nombre d’enfants atteignant l’hôpital est réduit… »
Par ailleurs, en octobre 2021, l’application généralisée du vaccin antipaludique a été confirmée dans le rang des enfants en Afrique subsaharienne et également dans d’autres régions à haut risque.
A lire aussi : Covid-19 : premier traitement par voie orale, Santé Canada homologue la pilule antivirale de Pfizer