RDC: Fin de la treizième épidémie d’Ebola
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La dernière épidémie d'Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo a été déclarée terminée.
Les autorités sanitaires nationales de la République démocratique du Congo ont annoncé ce jeudi que la dernière épidémie d’Ebola dans la province du Nord-Kivu, qui a débuté en octobre, est officiellement terminée.
Le ministre de la santé, Jean-Jacques Mbungani, a fait cette déclaration après 42 jours sans nouvelles infections, soit l’équivalent de deux périodes d’incubation depuis la sortie du dernier cas confirmé.
Le bilan fait état de onze cas, dont six décès, depuis la confirmation du premier cas à Beni au début du mois d’octobre.
Le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, affirme que la vaccination ciblée et la réaction rapide ont rendu la lutte contre Ebola plus efficace.
Cinq jours après la détection du premier cas en octobre dans la région de Beni, une campagne de vaccination a été lancée et plus de 1 800 personnes ont été vaccinées. C’était également la première fois que le vaccin Everbo contre Ebola était utilisé dans le pays.
C’est la treizième épidémie d’Ebola du pays depuis 1976, année où la maladie est apparue pour la première fois à Yambuku, une petite localité du nord-ouest. Elle s’est produite dans la même zone que la grande épidémie de 2018, qui a sévi pendant deux ans.
Selon Matshidiso Moeti, « le renforcement de la surveillance de la maladie, l’engagement des communautés, la vaccination ciblée et la réaction rapide permettent d’endiguer Ebola plus efficacement dans la région. » Matshidiso Moeti a également déclaré que, pendant cette épidémie, le pays a pu limiter les infections et sauver des vies. « Des leçons cruciales sont tirées et appliquées à chaque expérience d’épidémie ».
Réaction rapide de l’OMS
L’OMS a déployé des experts et des fournitures, et a apporté des fonds pour aider à contenir l’épidémie.
Sa réponse comprend des mesures telles que la recherche des contacts, les tests, la surveillance de la maladie ainsi que des efforts de collaboration avec les communautés.
L’OMS note que « l’imprévisibilité et parfois l’instabilité de la sécurité » ont entravé la réponse dans certaines localités, les agents de santé et autres intervenants ne pouvant pas atteindre les zones d’insécurité pour suivre les contacts ou administrer les vaccins.
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