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AFRIQUE DU SUD: Lourd bilan après le pillage de ces derniers jours

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Depuis l'incarcération de l'ancien président Jacob Zuma, l'Afrique du Sud a été secoué par de violentes protestations qui ont fait 200 morts. Ce vendredi 16 juillet, l'actuel président Cyril Ramaphosa s'est rendu dans le KwaZulu-Natal, province la plus touchée avec 180 décès. Le Ministre de la police ainsi que certaines figures de l'ANC s'y sont également rendus.
Désastre en Afrique du Sud
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Après des jours de violences, le calme est de retour en Afrique du Sud. Le bilan est lourd. A Durban, l’environnement est pollué par le plastique brûlé, provenant d’une usine chimique incendiée lors des pillages. Huit usines au total ont été détruites, provoquant la pollution. 160 centres commerciaux ont été vandalisés. Les dégâts sont si importants qu’il faudrait des mois pour leur réouverture.

« Ils ont complètement saccagé le magasin, tout a été volé, le matériel, la réserve… Apparemment ici à Bridge City, ils ont incendié une partie du centre-commercial. Tout le monde est à bout en ce moment et on ne sait pas quand les choses vont revenir à la normale », explique Nic Lourens, le propriétaire du supermarché de Bridge City. Pour des raisons de sécurité, le centre commercial de Bridge City sera inspecté avant le début des travaux de nettoyage.

Face au désastre, l’adjointe au ministre des Sports, Nocawe Mafu pense que la situation a été prise à la légère. « La ville de Durban est durement touchéeIl suffit de se promener dans les alentours pour le constater. Parmi la centaine de centres commerciaux vandalisés, on sait que la grande majorité l’a été dans le KwaZulu-Natal. On a surement pris les choses trop à la légère, à la fois le Congrès national africain et le gouvernement et voilà où nous en sommes aujourd’hui, assis au milieu du désastre » affirme t’elle.

À travers le pays 160 centres commerciaux ont été pillés, 11 entrepôts, 8 usines et une centaine de magasin d’alcool.

Dans les quartiers résidentiels non touchés par les pillages, les habitants restent virgilants. Ils se mobilisent 24h/24 sur des checkpoints. Bien que la situation s’est calmée dans le pays, la peur des pilleurs est toujours très forte.

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