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Bénin : 9 décès dans 3 attaques à la bombe dans le parc W

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Trois attentats à la bombe artisanale survenue le mardi et le jeudi ont fait à peu près 9 morts et 12 blessés. Des attaques qui font de victimes dans le rang des équipes en charge d’assurer la sécurité au parc naturel W dans le nord du Bénin.
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La sécurité de la population du nord du Bénin menacée

Ces attaques suscitent l’attention de l’ONG de protection de l’environnement, African Parks qui gère l’espace béninois du parc. Une zone qui s’allonge sur le Burkina Faso et le Niger, dont les rapports présentaient 6 morts et 10 blessés le mercredi.

Le Chef d’Etat béninois Patrice Talon a évoqué jeudi un Conseil extraordinaire des ministres pendant lequel une annonce faisant l’état des lieux d’un nouveau rapport de 9 morts et 12 blessés qui a été communiqué dans la soirée. Par ailleurs, cela s’avère un événement nouveau dans le pays, où des attaques les plus meurtrières ont été causées. Des attentats jamais remarqués au Bénin, pays qui porte la voile d’un îlot de tranquillité en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, il se hisse sur la liste des zones où opèrent beaucoup de troupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI).

Des attentats meurtriers répétitifs

En effet, la région frontalière entre les trois pays, c’est-à-dire : « la portion de terre dénommée Point triple est considéré depuis peu comme critique en raison des actions terroristes observés » déclaré par le secrétaire général du gouvernement, Edouard Ouin-Ouro, expliqué dans son communiqué. Par ailleurs, une portion démasquée des braconniers, mardi dont le communiqué détaille qu’ : « Une patrouille de garde forestier d’African Parks Networks (APN) est tombé sur un engin explosif improvisé ainsi qu’une deuxième patrouille dans les mêmes circonstances. »

Selon le rapport, les doubles attaques ont causé : « Au total huit morts (un agent civil d’APN, cinq gardes forestiers ainsi que leur instructeur français, un agent des Forces Armées béninoises) et 12 blessés sur le parc W.

La présence de troupes djihadistes sur le territoire béninois

Dans la journée du jeudi, une patrouille de reconnaissance a « subi le même sort, faisant de nouvelles victimes civiles, un agent d’APN, et portant ainsi le nombre d’engins explosés par mines artisanales à trois. » Cependant, ces divers attentats n’ont pas été revendiqués alors qu’une insurrection djihadiste originaire du Sahel s’est développée dans certaines zones de l’Afrique Occidentale tel que le Niger et Burkina Faso à proximité.

La région du nord du pays a été envahie par l’armée béninoise suite aux deux premières agressions, djihadistes promptement reconnues à la fin de l’année passée. Néanmoins, dans le mois passé, deux soldats béninois sont décédés. Une tragédie qui  a eu lieu à cause de leur véhicule qui a sauté sur une mine artisanale dans le département de l’Atacora, au nord du pays.

En général, le parc national de W, qui part du Bénin en parcourant le Burkina Faso et le Niger, est raccordé au parc de Pendjari. Ce dernier qui avait enregistré en mai 2019, la disparition de deux touristes français enlevés par des bandits djihadistes.

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