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CAMEROUN: Le procès d’Amadou Vamoulké se poursuit ce jeudi 27 mai

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Le procès d'Amadou Vamoulké se poursuivra ce jeudi 27 mai devant le Tribunal Criminel Spécial de Yaoundé. L'ex-directeur de la Cameroun Radio Télévision (CRTV), en prison depuis presque cinq ans, sans qu'aucune condamnation ait été prononcée par la justice. Il est accusé de détournement de plusieurs millions d'euros.
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L’ancien directeur général de la CRTV, doit comparaître ce jeudi matin, dès 9 heures, devant cette juridiction dans le cadre de son procès pour détournement de fonds publics. La parole doit étre donnée à la défense. Pour cette 68ème audience, la défense, menée par Me Alice Nkom, prévoit d’attaquer le rapport d’expertise affirmant que leur client a détourné des fonds au profit de la CRTV.

« Le fameux détournement est initié de bout en bout par un expert douteux. Je suis très contente car nous avons reçu le renfort du barreau de Paris. Deux confrères seront avec nous. Nous sommes vraiment soulagés », confie Me Nkom.

Dans cette démarche, l’avocate et militante des droits LGBT sera soutenue par Me Fabrice Epstein et Me Benjamin Chouai, qui ont fait le déplacement au Cameroun. Ils auraient des éléments remettant en cause la crédibilité du rapport d’expertise susmentionné.

« Il était important de signaler que cette affaire n’a pas qu’une résonnance camerounaise mais internationale. Un certain nombre d’institutions se sont mobilisées. Il était important que nous, symboliquement, nous rendions sur place et assurions notre client de notre soutien », a déclaré Me Chouai au micro de RFI.                                            

Reste à voir si l’audience de ce jeudi aboutira à un nouveau renvoi. L’an dernier, l’Organisation des Nations Unies avait dénoncé une détention provisoire sans base légale et avait demandé la libération immédiate de l’accusé.

Agé de 71 ans, M. Vamoulké craint pour sa vie car il partage une cellule avec huit codétenus, dont plusieurs ont récemment contracté le Covid-19. En mars dernier, il a adressé une correspondance au ministre de la Justice pour lui faire part de ses craintes de contracter le coronavirus.

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