Côte d’Ivoire : la protection de la forêt par la construction d’un mur
2 min read![Côte d’Ivoire : la protection de la forêt par la construction d’un mur](https://www.bantutoday.com/wp-content/uploads/2022/03/4b4cb86d857e361057c20385ee9f1181.png)
Le gestionnaire du parc, le lieutenant-colonel Fousséni Coulibaly, détaille : « Il y a l’urbanisation, la création de nouveau quartier qui ont tendance à empiéter sur les limites du parc, d’où l’idée d’ériger des tronçons de clôture pour protéger l’assiette foncière du parc ». De même, des agents de sécurités patrouillent la forêt dans le but d’éviter que les habitants du quartier voisin ne viennent couper les bois ou chasser la faune pour l’alimentation.
A cet effet, le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves, Adama Tondossama, explique : « Nous avons une brigade mobile composée de commandos mobile qui assurent la sécurité 24 heures sur 24 heures. »
A lire aussi : Mozambique : un projet d’écotourisme au profit de l’économie
Le développement du tourisme
Grâce à ces mesures de conservation et d’entretien, l’office ivoirienne des parcs et réserves prévoir d’inciter davantage de touristes à découvrir le lieu et ses 80 kilomètres de pistes cyclables. Laurent Pigagnon, un touriste mauricien, dévoile : « C’est la première fois qu’on visite une forêt aussi proche d’une grande ville. Et donc c’est très intéressant parce que c’est très accessible. En plus, on l’entend, il y a beaucoup de monde. »
Par ailleurs, les 3 474 hectares de la réserve hébergent « une trentaine d’espèces végétales en voie d’extinction en Afrique de l’Ouest . Le cycliste Issiaka Kamaté explique : « Normalement, la forêt doit être préservée, puisque sans cette forêt, aujourd’hui on aurait beaucoup de malades à Abidjan. Cette forêt capte tout ce qui est de type gaz carbonique émis par les usines, les voitures… Et autres. »
Outre, l’Union internationale pour la conservation de la forêt déclare que la Côte d’Ivoire a perdu près de 80 % de ses flores naturelles en 50 ans. Une énorme perte provoquée par l’agriculture, des feux, de l’exploitation forestière illégale, de même que des mines artisanales.
A lire aussi : Irak : la renaissance de la cité ancienne d’Hatra