Angola : un diamant brut dans la production agricole
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Le roi angolais du fruit du dragon, Aderito Costa, et le roi de la fraise du pays, Yudo Borges, se différencient tous deux de la concurrence en employant un ensemble de valeurs communes à travers une passion pour l’excellence, l’innovation, les connaissances agricoles et le développement communautaire.
Le roi des fraises, Yudo Borges
Dans le sud-ouest de la province de Huila, les champs de fraises sont en saison de récolte. Yudo Borges a repris et transformé une ferme vieille de 60 ans pour devenir le roi des fraises.
A cet effet, il détaille alors : « Nous avons les meilleures conditions pour produire des fraises. Nous sommes à 2 000 mètres d’altitude. Nous avons un hiver sec. Et c’est très bien parce que lorsque nous plantons, nous pouvons commencer à produire dès l’hiver. Nous n’avons pas beaucoup de parasites, nous n’avons pas de champignons et nous irriguons nos fraises avec de l’eau de source. »
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Au départ, Yudo Borges a fait venir des experts d’Afrique du Sud pour former son équipe. Ses employés sont tous des Angolais qui ont appris à irriguer et à récolter.
La majeure partie du produit est expédiée à Luanda pour être utilisée dans les supermarchés de la capitale. À cette fin, le roi de la fraise dispose de 2 camions réfrigérés qui quittent la ferme chaque semaine, transportant près de deux tonnes et demie à 3 tonnes de fraises emballées. Mais la logistique n’est pas toujours facile, car les routes ne sont généralement pas en bon état.
Aderito Costa, le roi des fruits du dragon
Une préoccupation qu’ignore Aderito Costa. Sa ferme se trouve dans la province de Bengo, à l’extérieur de Luanda. Il y cultive des fruits du dragon, également connus sous le nom de fruits du dragon. Aderito Costa est le roi des fruits du dragon. Il a découvert le fruit au Brésil et l’a ramené chez lui il y a 12 ans. Il doit son surnom à une femme qui a appelé l’émission de radio et qui attribue au fruit du dragon la santé de sa famille.
Pour cela, dans son annonce, elle a dit : « Je veux que vous appeliez ce jeune homme le roi de la pitaya en Angola. Et l’animateur radio a dit wow, c’est une bonne idée. Après ça, beaucoup d’autres appels téléphoniques sont arrivés à la radio, demandant qu’on me surnomme le roi de la pitaya. »
Aderito Costa exige également sur une production plus saine, en évitant l’utilisation de produits chimiques. Il croyait que les fruits au bon goût étaient ceux produits selon des systèmes de production naturels. L’Angola a un grand potentiel en tant que producteur et exportateur de fruits du dragon et d’autres cultures, a déclaré Wanderley Ribeiro, chef de l’association agricole du pays.
Il explique donc : « Aujourd’hui, nous avons une nouvelle génération de personnes qui ne s’intéresse pas seulement à la demande locale. Nous regardons ce que le marché mondial demande, ce que le marché mondial veut en termes de qualité. »
L’Angola est un diamant brut dans le domaine de la production agricole.
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