Ethiopie : la région d’Afar attaquée par des rebelles
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En effet, suite aux premiers coups de feu datant plus de 15 mois, les responsables étrangers annoncent les cris de la paix dans le pays. Le Premier ministre Abiy Ahmed dévoile publiquement la confrontation au passé. Par ailleurs, dans toute la nation déshérité et à forte température, les survivant désespérés par les obus, croient aux distributions de nourriture dans les écoles. Ces dernières qui ont été transmutées en sites de déplacement de fortune pour des milliers d’habitants.
Par ailleurs, l’unique hôpital de référence d’Afar a déployé ces services sanitaires au-delà de ses capacités d’accueil. Face à un tel débordement, les médecins sont confrontés à un manque d’anesthésiants à l’égard des afflux notamment incessants de citoyen souffrant de fractures. Alors que les civils déplacés logés dans les sites de fortune n’attendent que les secours. En ce moment, les patients hurlent de douleur et de cris demandant à voix haute pourquoi personne ne prête attention à eux en se plaignant : « leurs voix n’ont pas été entendue », reportée par le directeur général de l’hôpital Hussein.
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L’armée d’Afar maîtrisée
Les confrontations armées ont débuté dans la région du Tigré, localisé à l’extrême nord de l’Ethiopie, en novembre 2020. Cependant, la région d’Afar n’a pas été impliquée dans la guerre avant juillet 2021, jusqu’ au moment où la troupe rebelle du Front de libération du peuple de Tigré (TPLF) a élargi ses opérations.
En effet, les confrontations se sont intensifiées à Afar vers la fin de 2021, avant l’arrivée d’Abiy, lauréat du prix Nobel de la paix 2019. La descente d’Abiy a pour objectif de réaliser une contre-offensive, qui a été une réussite et dont les rebelles ont été repoussés dans le Tigré.
En outre, les périodes d’hostilités sont désastreuses en raison des faits qui se sont déroulés ces dernières semaines, selon la population d’Afar qui évoque : « Des attaques incessantes impliquant beaucoup plus de combattants tigréens et des armes beaucoup plus lourdes, notamment des chars et des canons automatiques. Les forces d’Afar, armées de fusils kalachnikovs et dépourvus de soutien militaire, ont été complétement dépassées. »
Pour Ibrahim Abdala qui déclare : « Vous ne pouvez pas vaincre des mortiers avec une kalachnikovs ». Ce dernier, qui a été atteint d’une balle en plein, poitrine dans le district de Kuneba à Afar, en ce mois.
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