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Irak : la collectivité noire dévoile sa « marginalisation »

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Zubair, à proximité de Bassora, au bout du Sud de l’Irak, cette ville héberge la collectivité noire du pays, des hommes et femmes d’esclaves originaires d’Afrique de l’Est. Cette communauté irakienne est composée d’environ 250 000 à 2 millions d’habitants d’après les approximations informelles. Une communauté marginalisée durant des siècles.
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Le militant au sein de l’association noire, embouché dans une société pétrolière à Bassora, Majed al-Khalidy, détaille l’état critique de l’association en ces termes : « Aujourd’hui, les membres de la communauté noire d’Irak sont au bas de l’échelle économique du pays. De nos jours, nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés économiques, il y a par exemple un taux de chômage élevé au sein de la communauté noire ».

De même, il rajoute : « Nous demandons au gouvernement irakien, d’inclure des représentants de la communauté noire et de fixer un quota pour eux. Depuis la création de l’Etat irakien, nous n’avons pas vu quelqu’un de la communauté occuper de hautes fonctions dans l’Etat. Nous n’avons pas vu un gouverneur, un ministre ou un législateur ».

La réputation de Zubair

La musique est l’héritage unique obtenue des aïeux et qui permet à faire revivre l’image de l’association. L’art a permis à la ville de Zubair de devenir populaire. Pour cela, Adnan Abdelrahman, un percussionniste irakien, annonce : « Ce [zaffa] est quelque chose dont nous avons hérité…. Certains disent que c’est leur seule compétence…. Et d’autres le font parce qu’ils en ont hérité, cependant, la majorité de ces [troupes] se trouvent à Zubair. Il y a d’innombrables groupes ici ».

En 2007, le Free Iraqi Movement, association préservant les droits de cette communauté a été créé. Six ans plus tard, son bâtisseur a été assassiné.  

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