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La relance du tourisme grâce aux maisons souterraines en Libye

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La ville de Ghariane, localisée au nord-ouest de la Libye, regorge toujours des dizaines de maisons troglodytes. Des fois centenaires, ces logements, creusés au sein de la roche, s’implantent dans les flancs rocailleux du mont Nefoussa en Libye.
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En effet, tempéré l’hiver et frais pendant l’été, les maisons troglodytes n’ont pas seulement servi les humains et leurs bétails. Parmi elles, d’autres s’utilisaient comme demeure de culte, alors que d’autres servaient à l’usage militaire en étant renforcer.

La spécificité des maisons troglodytes

Chaque type de résidence n’était pas abandonné au hasard. Il est important d’avoir une connaissance de la nature et l’origine de la roche au sein de laquelle il faut bâtir une maison afin d’éviter tout risque d’écroulement.

Pour ce faire, Al-Arbi Belhaj, le fils du constructeur d’un logement souterrain, explique : « Il existe trois types de maisons souterraines : les damous, le fasil et le housh al-hafr, comme la maison de mon ancêtre Omar Belhaj. Le fasil est construit sur un endroit en pente, en forme de demi-cercle, appelée garra, dans le dialecte ici, et comporte trois ou quatre pièces, et le deuxième demi-cercle est complété par une construction – la moitié est creusée sous terre et l’autre moitié est construite ».

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Dans le lot des maisons troglodytes, certains logements sont vieux d’environ 2 300 ans, mais une seule habitation a pu être sauvegardée en l’état parmi eux toutes. La destruction de ces types de maison à pour cause du fait que certains habitants ont abandonné les constructions traditionnelles pour se référer vers des habitations plus modernes avec l’évolution des choses.

L’héritage de la Libye

L’historien Youssef Al-Khattali, détaille : « Il y a beaucoup d’héritages partagés dans la culture des maisons souterraines Damous et des Housh al-Hafr avec nos frères en Tunisie. De Nalut à Gabès, il y a la tribu Zenata, de Matmata et de Tataouine, ce sont toutes d’anciennes villes et colonies libyennes ou amazighes. Les mêmes motifs et les mêmes styles sont présents à Nalut, ou à Yefren ».

Moins côtoyés depuis 2011, les villages berbères du mont Nefoussa et leurs habitats troglodytes ont longtemps été une affinité touristique. Toutefois, les autochtones ont les yeux rivés sur le retour du tourisme au sein du pays qui pourra leur permettre la restauration et l’entretien des lieux.

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