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Mozambique : la grande décharge d’ordure sera désormais interdite

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Le gouvernement mozambicain envisage fermer la décharge de Hulene, connu comme la plus grande de la nation, localisé dans la banlieue de Maputo, la capitale. Une décision qui inquiète, pour raison, cette décharge est une source de revenu pour des centaines de personnes de la région.
Le gouvernement mozambicain envisage fermer la décharge de Hulene, connu comme la plus grande de la nation, localisé dans la banlieue de Maputo, la capitale.
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Dans cette localité, abri des déchets, les ramasseurs de déchets, qui fouillent les 25 hectares de ces montagnes d’ordures à ciel ouvert, verront leurs jours futurs difficiles. Au total, environ 500 personnes, en majorité des femmes dont c’est le principal travail pour vivre depuis environ 10 années.

En effet, ces personnes pauvres essaient de s’organiser pour se manifester afin de défendre leur source de revenu principale. Leur manifestation a pour représentant Justino Cuna, ramasseur d’ordure, la trentaine révolue de la région.

D’après Justino Cuna, le porte-parole des ramasseurs, il dévoile : « Cela pourrait être le chaos. Cela pourrait augmenter le niveau de prostitution, parce que nous avons beaucoup de jeunes femmes, la plupart des personnes qui travaillent ici sont des femmes. Nous avons aussi beaucoup de jeunes. Ils pourraient avoir accès à des courts gratuits, cela pourrait être de la menuiserie, de la métallurgie ou de la mécanique. Et à la fin, ils pourraient bénéficier du matériel. La décharge fermerait et nous serons en paix ».

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Un taux de pauvreté élevé

Au total, 1200 tonnes de déchets solides sont injectées dans la décharge de Hulene quotidiennement. Dans une nation touchée par un fort taux de pauvreté, ces trieurs de déchets essaient de faire tout le possible pour pouvoir survivre.

Un citoyen de la région de Hulene, Armando Jeremias déclare : « Les gens ne travaillent pas parce qu’ils aiment ça, ils travaillent à cause de la pauvreté, pour gagner quelque chose. Ils ramassent des choses à manger, à porter, des objets. Il y a des hommes d’affaires qui achètent ces produits ». Par ailleurs, ce travail n’est pas sans impact sur la vie des ramasseurs, les gaz provenant des déchets qualifié de nocifs pour la santé. Toutefois, en février 2018, 16 personnes résidentes dans les parages ont décédé lorsque la pluie a entraîné l’effondrement d’une partie de la décharge sur le bidonville ayant une hauteur d’un étage de trois étages.

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