Niger : la migration de milliers de réfugiés fuyant les combats meurtriers au Mali
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Insécurité pour la population
En effet, ils sont au nombre de 18 000 personnes Maliennes et Nigériennes résidant au Mali, qui ont fui les régions maliennes d’Inchinana, Azaragane, Anderamboukane et Tamalet. Ces derniers se sont réfugiés dans deux localités voisines de Tillabéri et Tahoua dans l’Ouest du Niger. Un rapport annoncé par le Bureau pour la Coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Niamey, qui effectue le bilan des mouvements de populations dans la localité à la fin du mois de mars.
Dans un bilan, Ocha déclare, grâce à des sources sécuritaires : « Plus de 400 civils seraient morts à cause de ces conflits ». En effet, fuyant les combats violents, Ocha affirme que les réfugiés se sont hébergés à Abala dans la localité de Tillabéri, et à Inkotayene, Intikane, Télemcès et Egerek. Au total, quatre localités de la région de Tahoua. Dépourvu d’activité rémunératrice et de moyen, un nombre donné des réfugiés à déjà et reçoit d’aide du Programme alimentaire mondial (PAM).
Par ailleurs, des organes sanitaires mobiles d’ONG locales et internationales ont à cet effet assuré une prise en charge de diverses pathologies et de dépistage de la malnutrition chez les enfants. Par conséquent, l’ONU déclare : « Ce flot de personnes agit dans un contexte humanitaire qui continue à se dégrader en raison de la persistance de l’insécurité et une situation de crise alimentaire. »
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La sécheresse et les conflits violents handicap le Mali
D’une part, la région Ouest du Niger est durement touchée par une sévère crise alimentaire. Une grave crise alimentaire ayant pour origine la sécheresse et les combats djihadistes qui ont bloqué les paysans à labourer leurs champs, d’après l’ONU et les responsables nigériennes.
D’autre part, la localité de Tillabérie, situé dans la région désignée des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger et celle du Tahoua, deux localités vastes et instables sont la scène depuis 2017 de combats meurtriers de troupe armée en liaison avec Al-Qaïda, et aux troupes d’Etats islamique (EI). A la date du 02 février, ces deux localités hébergeaient 61. 042 réfugiés maliens et 134. 330 déplacés internes d’après Ocha.
Des actions inhumaines
En 2021, les troupes djihadistes ont commis les pires massacres de citoyens au Niger. A commencer, en janvier 2021, 100 civils avaient été tués au sein de deux villages de Tillabérie. De même, en mars 2021, à peu près 141 personnes ont été massacrées dans divers hameaux et campement de Tahoua. Suite à la tuerie de Tahoua, la présidence avait procédé au blocage d’un site hébergeant environ 20 000 réfugiés maliens à Intikane. Une action qui avait pour raison que ces derniers servaient de repères aux groupes djihadistes.
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