NIGERIA : Malam Bako, successeur d’Abu Musab Al-Barnawi, Chef de l’ISWAP a été assassiné

Le général de division retraité, Babagana Monguno, a fait cette révélation lorsqu’il s’adressait aux correspondants de la State House sur les résultats de la réunion des chefs de la sécurité, présidée par le président Muhammadu Buhari, à la State House, Abuja, jeudi.

Malam Bako, est le successeur d’Abu Musab Al-Barnawi, le chef de l’État islamique de la province ouest-africaine (ISWAP). Le chef d’état-major de la défense, Lucky Irabor, avait confirmé la mort d’Abu Musab Al-Barnawi, ce jeudi 14 octobre.

Le général Lucky Irabor a déclaré : « Je peux vous confirmer avec autorité qu’Abu Musab est mort. Il est mort et reste mort ».

De meme, M. Monguno a révélé que le successeur d’Abu Musab, Malam Bako, a également été tué ainsi qu’un membre éminent de l’ISWAP.

Le fait est que les forces armées, les forces terrestres ont fait un excellent travail car en l’espace d’un mois, nous avons été en mesure d’éliminer la direction de l’État islamique de la province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP) – c’est-à-dire Abu Musab Al-Barnawi.

Il y a deux jours, l’homme qui lui a succédé, Malam Bako, l’un des principaux dirigeants du Conseil de la Shura de l’État islamique de la province d’Afrique de l’Ouest, a également été éliminé.

Ils sont également confrontés à une crise de leadership. Vous savez que ces choses s’accompagnent également de problèmes inhérents de confiance, de conflits, de suspicion mutuelle et d’autres choses.

Les opérations menées par les forces armées dans le nord du pays ont donc exercé une forte pression sur l’État islamique de la province d’Afrique de l’Ouest, sur Boko Haram et sur le groupe tangent connu sous le nom d’État islamique dans le Grand Sahara.

Babagana Monguno

Concernant l’élection du 6 novembre prochain, du gouverneur de l’Anambra, un État du sud-est du Nigeria, l’agence nationale de Sécurité (NSA) a déclaré que Mr. Muhammadu Buhari a enjoint aux agences de sécurité de faire preuve d’autorité et d’assurer le succès de l’élection.

M. Monguno a déclaré que le président réagissait à l’aggravation des problèmes de sécurité à Anambra, orchestrée par le Peuple autochtone du Biafra (IPOB).

le président a ordonné qu’en aucun cas, quoi que ce soit ne soit autorisé à empêcher le bon déroulement des élections. Le peuple a le droit de voter et de choisir son dirigeant.

Aucun groupe ou individu ne sera autorisé à stimuler l’anarchie et le chaos, conduisant à des activités meurtrières.

Le président a clairement indiqué que les forces armées et toutes les agences chargées de l’application de la loi doivent veiller à ce que les élections aient lieu, même si cela implique de submerger tout l’environnement par la présence de personnel de sécurité ».

Il y a tellement d’implications pour que les élections soient sabotées par des acteurs non étatiques.

Tout d’abord, nous sommes dans une démocratie. Deuxièmement, il est important de noter que si ces acteurs non étatiques parviennent à détruire le potentiel d’élections ordonnées, il est naturel que d’autres parties du pays veuillent également copier cette même situation. »

Babagana Monguno

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