OUGANDA : 7 suspects tués lors de l’enquête sur les explosions de la semaine dernière à Kampala.

L’État islamique (EI), allié à un groupe rebelle anti-ougandais – les Forces démocratiques alliées (ADF) – a revendiqué l’attentat du 16 novembre, qui a fait sept morts, dont les trois kamikazes, et des dizaines de blessés. Un policier figurait parmi les quatre autres personnes tuées et 27 des 37 blessés étaient également des policiers.

« Pour perturber et démanteler les actes de terrorisme intérieur, nous avons intensifié les opérations. Depuis le début de ces opérations, un total de 106 suspects ont été arrêtés« , a déclaré le porte-parole de la police, Fred Enanga, dans un communiqué publié sur Facebook.

La police n’a pas fourni de détails sur la façon dont les sept suspects ont été tués.

Lors de l’attaque de la semaine dernière, un kamikaze s’est fait exploser à l’entrée d’un poste de police dans le centre de Kampala. Trois minutes plus tard, deux autres kamikazes se sont fait exploser le long d’une route qui mène au Parlement.

Ces explosions ont mis le feu à des véhicules, projeté des éclats de verre et fait fuir des policiers et des employés paniqués dans des immeubles à plusieurs étages.

Fred Enanga a déclaré que les personnes détenues « comprenaient celles qui étaient impliquées dans le financement du terrorisme et des personnes qui étaient impliquées dans la mobilisation et l’incitation des Ougandais vulnérables dans les rangs de l’ADF ».

« Nous surveillons activement tous les espaces dans les maisons, les lieux de culte, qui servent de domaines de recrutement et de centres de collecte, pour les enfants qui sont initiés aux messages idéologiques et aux croyances« , a t’il déclaré.

Un raid de sécurité sur un centre de radicalisation présumé dans le centre de l’Ouganda a permis de trouver 22 jeunes gens que le personnel de sécurité soupçonne d’être préparés au recrutement dans les ADF, a-t-il ajouté.

Les ADF ont été fondés par des musulmans ougandais dans les années 1990 et ont initialement mené une guerre contre le gouvernement ougandais à partir de bases situées dans l’ouest du pays.

Ils ont finalement été mis en déroute et ont fui dans l’est du Congo où ils opèrent depuis, les Nations unies les accusant d’être responsables de la mort de milliers de civils.

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