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SIERRA LEONE : Au moins 98 morts dans l’explosion d’un camion-citerne à Freetown

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Vendredi soir, l'explosion d'un camion-citerne à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, a fait au moins 98 morts et plus de 100 blessés.
Des pompiers éteignant le feux
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D’après les autorités, au moins 98 personnes sont mortes et plus de 100 autres ont été blessées après l’explosion d’un camion-citerne à la suite d’une collision avec un bus dans la banlieue de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, vendredi soir.

L’explosion se serait produite vendredi vers 22h00 GMT, à un carrefour à l’extérieur du supermarché très fréquenté de Choithram, dans la banlieue très peuplée de Wellington, à l’est de la ville.

Véhicules Calcinés

Selon l’Agence nationale de gestion des catastrophes de Sierra Leone (NDMA), les véhicules sont entrés en collision alors que le pétrolier entrait dans une station-service voisine pour décharger son carburant. Les conducteurs, remarquant une fuite, sont sortis de leurs véhicules et ont demandé aux gens de rester à l’écart. L’explosion s’est produite lorsque des personnes ont tenté de récupérer le carburant, a précisé la NDMA.

Selon un rapport, un bus a été complètement brûlé, tandis que des magasins et des étals de marché voisins ont été pris dans les flammes.

Brima Bureh Sesay, le chef de la NDMA a déclaré aux médias locaux dans une vidéo partagée depuis la scène « C’est un terrible, terrible accident ». Il y avait de nombreux « cadavres brûlés ».

Sur les lieux de l’accident, des morceaux de corps gisent encore dans des véhicules calcinés ainsi que les restes du pétrolier et camion qui l’a percutée.

Apparemment, les conducteurs de motos-taxis qui se trouvant sur les lieux ont commencé à récupérer le carburant qui fuyait, provoquant un embouteillage. Peu après, l’explosion s’est produite. Le feu s’est répandu dans les environs et sur les véhicules pris dans le trafic.

Selon les autorités, la plupart des morts ont été reçus à la morgue centrale de Freetown, tandis que les blessés graves ont été admis dans les hôpitaux de la ville. L’armée, la police et les pompiers étaient sur les lieux.

Après s’être rendu sur les lieux du sinistre, le vice-président Mohamed Juldeh Jalloh a déclaré qu’il s’agissait d’une « catastrophe nationale » et que les blessés recevraient un traitement médical gratuit.

La maire de Freetown, Yvonne Aki-Sawyerr, a déclaré avoir vu des photos « déchirantes ».

La ville portuaire de Freetown abrite un peu plus d’un million de personnes et est confrontée à plusieurs catastrophes graves ces dernières années.

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