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CECAFA : Des footballeuses érythréennes des moins de 20 ans ont disparu en Ouganda

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Cinq footballeuses érythréennes de l'équipe nationale féminine des moins de 20 ans ont disparu lors d'un tournoi régional en Ouganda. Ce matin, elles ont disparu de leur hôtel à Jinja, ville située au Nord du lac Victoria.
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Elles faisaient partie de l’équipe nationale d’Érythrée pour le championnat féminin des moins de 20 ans de la Cecafa (Conseil des Associations de Football d’Afrique de l’Est et Centrale), qui a débuté samedi et se poursuit jusqu’au 9 novembre à Njeru.

Un communiqué du Cecafa a déclaré que l’affaire avait été signalée à la police et que des enquêtes étaient en cours.

Auka Gecheo, directeur exécutif du Cecafa, a déclaré à BBC Sport Africa que des mesures suffisantes avaient été prises pour empêcher les joueurs de fuir, malgré les preuves du contraire et la Cecafa travaille en étroite collaboration avec la Fédération ougandaise de football (Fufa) pour retrouver les joueuses disparues.

Nous avons signalé [cela] aux autorités et donné toutes les informations pertinentes et, avec la Fufa, nous allons coopérer avec les autorités.

Les mesures de sécurité en place étaient suffisantes et la Fufa s’est assurée que toutes les équipes étaient dans de bons hôtels.

Cela s’est déjà produit auparavant. Les autorités sont bien conscientes des événements précédents. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les autorités tout en nous assurant que nous remplissons notre mandat d’organiser des tournois tout compris dans la région.

Auka Gecheo
Drapeau de l’Erythrée

En 2019, sept joueurs masculins ont fui leur hôtel lors d’un tournoi de la Cecafa.

En 2015, dix joueurs érythréens ont refusé de rentrer chez eux après un match de qualification pour la Coupe du monde au Botswana.

En 2013, l’Ouganda a accordé l’asile à 15 joueurs et à un médecin de l’équipe.

En 2009, toute l’équipe, exceptés l’entraîneur et un officiel, n’est pas revenue d’un tournoi Cecafa au Kenya.

Le groupe de défense des droits de l’homme Amnesty International affirme que des milliers d’Érythréens continuent de fuir ce pays d’Afrique de l’Est où les autorités violent les droits à la liberté d’expression, de religion et de mouvement.

Le gouvernement érythréen a refuté ces allégations par le passé et déclarant que le nombre de personnes qui fugaient était inventé.

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