Kenya : l’athlétisme menacé par l’affaire de dopage, le pays sur une liste rouge

Mark Kangogo, 33 ans, a été testé positif à la norandrostérone (un stéroïde anabolisant) et à l’acétonide de triamcinolone (glucocorticoïde). L’Union Astronomique Internationale n’a pas précisé de date pour le test.

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Mi-août, Mark Kangogo s’est imposé en gagnant le circuit de Sierre-Zinal en Suisse. Il devance l’Espagnol Andreu Blanes Reig et un autre Kényan, Patrick Kipngeno. Un célèbre sentier de 31 kilomètres de long et à 2 200 mètres d’altitude. Légende du tout-terrain, l’Espagnol Kilian Jornet a terminé 5eme de la course avant de remporter l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) à la fin du mois.

Le renforcement des stratégies de contrôle

Les cas de dopage au Kenya ont doublé depuis le début de l’année. A ce titre, Kangogo est le 21e athlète kényan à être suspendu pour dopage suspecté ou confirmé en 2022. Suite à la suspension de Lilian Kasait Rengeruk, finaliste des 5 000 mètre des Jeux olympiques de Tokyo, en juillet, la Fédération kényane d’athlétisme a annoncé qu’elle avait renforcé ses outils pour « démanteler les cartels et accélérer la guerre faite au  dopage ».

Un autre athlète kényan a été suspendu lundi par l’AIU pour des niveaux anormalement élevés de testostérone. Par conséquent, il a été suspendu pour trois ans. Le Kenya est l’un des principaux pays de la fonderie au monde. Depuis 2016, le pays est placé en catégorie A sur les listes de surveillance de World Athletics et de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

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