Présidentielle sénégalaise : Diomaye Faye, le jeune président élu « KO » au premier tour
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En avant de la proclamation des résultats de vote, un autre ancien Premier ministre, le plus populaire et soutenu par le président sortant Macky Sall, a reconnu sa défaite sur la base de résultats préalablement publiés.
L’espoir de la jeunesse
La victoire de Faye affiche la frustration des jeunes face au taux de chômage élevé du Sénégal et à leurs inquiétudes face à la gouvernance. Faye est soutenu par le leader de l’opposition populaire Ousmane Sonko, qui s’est engagé à protéger le Sénégal de la corruption et des ingérences étrangères.
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Sonko a été libéré le 14 mars après des mois de prison pour avoir organisé des célébrations dans la capitale, et Faye a été nommée pour le remplacer car il lui était interdit de se présenter en raison de condamnations antérieures. Les arrestations de Faye et Sonko l’année dernière ont déclenché des mois de troubles, alors que l’on craignait que le président ne brigue un troisième mandat au mépris des limites constitutionnelles.
Le conflit social pré-électorale
La violence a ébranlé la réputation du Sénégal en tant que démocratie stable dans une région qui a connu une vague de coups d’État. Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que des dizaines de personnes ont été tuées lors des manifestations et qu’environ 1 000 personnes ont été enfermées en prison.
Le nouveau chef du Sénégal est un ancien inspecteur des impôts moins populaire jusqu’à ce que Sonko le nomme son héritier présumé. Faye a été emprisonnée pour plusieurs chefs d’accusation, notamment de diffamation. Plus de 7 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, sur une population totale d’environ 17 millions. Pour être élu, un candidat doit recueillir plus de 50 % des voix.
L’élection de dimanche était aussi la première sans chef d’Etat en exercice depuis l’introduction de la limitation des mandats, qui a empêché Sall de briguer un troisième mandat. L’organisme de surveillance de la société civile, la COSCE, a souligné que le taux de participation électorale dépassait 61 %.
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